Les Cahiers duRAMSNuméro 15 - juillet 2007Paru dansThe Journal of Scientific Exploration (2007, vol. 21, N°2) | ||
Résumé : Une enquête comprenant cinq cents chiens de race a été réalisé dans la région de Paris. Pour chaque chien, six caractéristiques de comportement ont été déterminées et dix de leurs caractéristiques astrologiques sont retenues. Une interprétation statistique des relations possibles entre les deux types de caractéristique a été analysée par des tests de permutation. De très fortes associations sont détectées entre les positions angulaires de Jupiter et le Soleil, et la caractéristique de l'extraversion-dominant. D'autres associations sont aussi suggérées. Ces associations sont remarquablement similaires aux indications standard opposées dans l'astrologie classiques chez l'homme. |
ETUDE EXPERIMENTALE DE QUELQUES FACTEURS ASTROLOGIQUES EN RELATION AVEC LE COMPORTEMENT DE CHIENS PAR UNE ANALYSE STATISTIQUE ET UNE COMPARAISON AVEC L'ASTROLOGIE DES HUMAINS.Suzel FUZEAU-BRAESCH
INTRODUCTIONPour une étude expérimentale, le chien est un sujet approprié en vue d'une étude d'investigation des relations possibles entre le moment de naissance et la position des éléments du ciel du système solaire. Le but précis est devoir si les différences de comportement apparaissent chez les chiens âgés de deux mois. Comme la première position du Soleil dans sa course écliptique et en même temps la position de la Lune et des planètes, le lever (Ascendant) et le coucher (Descendant), le point le plus haut (milieu du ciel) et le plus bas (fond du ciel) au cours des 24 heures d'un jour sont ainsi définis. Cet emploi des termes classiques de l'astrologie en accord avec les éléments du ciel situés dans un des quatre points qui viennent d'être décrits (égal "angulaire" + 10 °) est particulièrement important dans des déterminations des comportements. Il doit être spécialement souligné ici que aucune confirmation scientifique n'a été donnée pour ce type de détermination. D'autres instruments classiques de l'astrologie, tels que les signes zodiacaux en relation avec les saisons,
ne permettent pas de constituer des objets d'investigation pour les chiens en raison de la fertilité irrégulière des femelles au cours de l'année, la plupart des naissances prenant place au printemps et à l'automne. METHODESOrganisation de l'enquête. Il a été décidé d'utiliser différentes races de chiens pour éviter tout biais lié à une race particulière. Ces races utilisées sont : Bearded Collie - Shepherd belge - King Charles espagnol - Chihuahua - Coton de Tuléar - Bulldog français - Shepheard allemand - Labrador - Lhassa Abso - Malinois - Poodle - Sharbei - Shitzu - Tibétain espagnol - Terrier du Yorkshire. Géographiquement la région est située autour de Paris et permet un contact aisé avec les éleveurs. Les éleveurs qui ont accepté de participer n'ont aucune connaissance ni aucun intérêt pour l'astrologie. Après une période de cinq ans un total de cent portées a été étudié, comprenant de 2 à 8 chiots chacune pour un total de cinq cents chiots. Douze éleveurs ont participé (voir les remerciements à la fin de l'article). Caractéristiques utilisées Pour les caractéristiques astrologique les dix éléments du ciel suivant sont considérés : Soleil, Lune et huit planètes du système solaire (Mercure - Vénus - Mars - Jupiter - Saturne - Uranus - Neptune - Pluton). Toutes sont ici définies comme "planètes" dans l'astrologie traditionnelle et cette convention a été retenue. La répartition des cinq cents chiens est donnée dans la table 2 (programme "Astro-PC" de AUREAS Informatique, 15 rue du Cardinal Lemoine, 75005 Paris , France). ANALYSE STATISTIQUEL'objectif est d'explorer les liens possibles entre les caractéristiques de comportement et ceux définis comme astrologiques. Plutôt que d'utiliser une analyse multivariante sophistiquée telle que l'analyse factorielle de correspondances qui ne sont pas toujours facilement interprétées et dont il n'est pas adéquat de tirer des conclusions, il est décidé de pratiquer des tests non paramétriques, simples et bien connus pour chacun des soixante caractéristiques de comportement par combinaison de positions de planètes. Comme exemple considérons la table de fréquence 2x2 associant Jupiter et l'extraversion dominant qui est dans la table
3, quarante-quatre chiots sont (JU+ED+), soixante-cinq sont (JU+ED-), soixante-seize
(JU--ED+) et la majorité d'entre eux trois cent quinze sont (JU-ED-). Pour évaluer la quantité d'associations entre les deux caractéristiques nous utilisons la proportion de chiens positive pour la planète comportant le ED+chien. Ceci est 44/120 = 0,367. Cela est plus valable que de donner les marges totales de la table (109, 391,120, 380). Cette statistique est équivalente à tous les scores que l'on peut imaginer pour mesurer le lien entre les deux caractéristiques. Par exemple, les impairs des traits de comportement vis-à-vis des chiens
jupitériens (76/315 = 0,241 peut être exprimé tel que (120(1-0,367))/(391-120)1-0,367)). Quand une proportion a été étudiée à l'ordinateur, l'existence d'une association significative entre deux caractéristiques peut être établie. Dans ce but la procédure classique des tests de permutation (Good, 2004) a été utilisée. Le principe est simple : sous l'hypothèse nulle pour laquelle il n'y a pas d'effet, un large nombre d'exemplaires similaires de données (ayant les mêmes marges) sont simulés. Pour chacune d'elles, la proportion est étudiée à l'ordinateur, donnant un exemple empirique de distribution où aucun effet n'est présent. Cela doit être fait pour un nombre suffisant de simulations, disons N, qui respecte le niveau du test, disons alpha, pour effectuer ce qui est désiré. Finalement la proportion observée est comparée à cette distribution et si elle est en dehors de [alpha/2 quantile, (1–alpha/2) quantile]. Ainsi l'effet peut être déclaré significatif. Pour effectuer les permutations au hasard, les données élémentaires sont présentées sous forme d'une matrice de cinq cents croix en deux colonnes, où les lignes correspondent aux chiens et les colonnes aux deux traits A (1,1) ligne signifie que le chien correspondant est positif pour les deux traits ; à (0,1) ligne signifie que le chien correspondant est négatif pour la caractéristique Jupiter mais positive pour la caractéristique ED, et ainsi de suite. Le nombre de (1,1) ligne est 44, le nombre de (0,1) ligne est 67, et ainsi de suite. S'il n'y a pas de lien entre les deux colonnes, nous pouvons permuter sans conséquence la première colonne mettant en évidence les différents membres de (1,1), (0,1), (1,0), (0,0) chien mais gardant 120 chiens ED +, 380 chiens ED -, 109 chiens JU +, 391 JU-. Une nouvelle proportion peut être calculée et conservée; cela est fait N fois. Un autre point nécessite quelques considérations : le niveau alpha pour lequel les tests sont effectués. Le niveau traditionnel est 5 % : alpha = 0,05. Cependant, dans le cas présent, soixante tests sont effectués en même temps avec les données. Si ce niveau était utilisé et qu'il n'y ait lien entre aucune des paires de caractéristiques nous devrions trouver 3 (=0,05 x 60) tests significatifs. Pour éviter cet inconvénient, nous utilisons le niveau global 5 %, divisé par 60 (utilisant alpha/2 =0,0004) en accord avec la majoration connue dans les inégalités de Bonférroni. En effectuant cela, nous diminuons fortement la probabilité d'effets significatifs utilisant un processus conservatif. Pour atteindre une précision suffisante pour de telles quantiles extrêmes, nous choisissons N + 1000001 comme nombre de permutation, ainsi le nombre des plus grandes valeurs où les plus petites que l'on peut essayer d'atteindre comme quantile est la valeur de quatre cents simulations. Cela représente la théorie statistique traditionnelle, pratiquement nous travaillons la P-valeur pour chacun des tests qui donne une signification pour chaque niveau. Si la P-valeur est 0,02 alors le test correspondant est significatif pour le niveau plus grand (c'est-à-dire 5 %), et pas significatif à un niveau inférieur (c'est-à-dire par exemple 1 %). En utilisant cette façon de faire nous trouvons deux planètes qui ont un effet dans la même caractéristique de comportement. Ainsi il était intéressant de détailler l'interaction possible des effets pour les planètes. En faisant cela nous considérons la planète 1 x la planète 2 x la caractéristique de comportement de la table (2 x 2 x 2) comme une table 4 x 2, avec quatre lignes associées avec la combinaison de planètes et deux colonnes pour les caractéristiques de comportement. Cela correspond aux chi-carré d'indépendance avec trois degrés de liberté ce qui plus loin décomposé avec les effets de deux planètes qui s'accordent dans la même direction. RESULTATLa répartition des chiens pour toutes les combinaisons de caractéristiques de comportement et de caractéristiques astrologiques est donnée dans la table 3. Le principal résultat des tests statistiques est donné dans la table 4 et pour la caractéristique E-D dans la figure 1. DISCUSSIONS ET CONCLUSIONSCette étude expérimentale démontre que quelques relations existent entre le moment de la naissance des chiens caractérisée par la position "angulaire" (c'est-à-dire le lever, le coucher et les culminations supérieures et inférieures) des planètes astrologiques, et indépendamment reliées à des caractéristiques de comportement. Il apparaît des liens particulièrement forts dans le cas des chiens dominants avec le Soleil et Jupiter, et aussi dans une moindre limite avec Mercure. Les effets doivent être comparés avec l'un des outils de l'astrologie classique humaine concernant les relations décrites pour les naissances avec le Soleil et Jupiter dans des positions "angulaires". Les êtres humains de cette catégorie sont généralement décrits comme charismatiques, dominants, forts, sociables et influençant facilement un groupe. Ceci est de façon évidente comparable avec l'équivalent chez les chiens là où il y a correspondance entre la position des chiots dominants parmi le groupe de chiots durant les deux premiers mois de la vie. Il est toujours le premier à manger et cela est accepté par tout le groupe. Il peut bousculer les autres avec impunité pour attirer l'attention d'humains qui arrivent ou juste pour se mouvoir, décrivent les éleveurs. Ce parallèle est remarquable et ne peut pas être dû au hasard. REFERENCES
ANNEXES |
Mise à jour de la page : 27 juillet 2007