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Astrologie et Science - Magnétisme

 

des hypothèses sur la nature des liens planètes - hommes - Le Magnétisme
les relations géocosmiques dans le système solaire
un " code- barre " biologique ? ADN et magnétisme

 

Le magnétisme est un phénomène d'une extrême importance dans les relations Soleil - Terre. De tous les phénomènes que nous pouvons évoquer, il est sans doute à la fois le plus familier, mais en même temps le plus complexe.

Entre la couturière qui rassemble ses épingles avec un petit aimant en fer à cheval et le problème ardu de la masse des corps dans l'Univers, il existe un lien que nous allons décrire afin de pouvoir situer l'interrogation astrologique. Commune, en effet, à ces deux phénomènes extrêmes, se situe la notion de champ. 

Les champs électromagnétiques sont au centre d'une vaste science physique. 

Personne n'a jamais " vu de champ " ; on sait bien mal ce que c'est mais chaque expérimentateur agit " comme si ça existait " et… par chance, ça marche : voilà pour le trivial. Mais depuis bien longtemps ( voir les fameuses équations de Maxwell, 1865), on sait calculer et prévoir, utiliser et maîtriser les champs magnétiques. Seule, grâce à son formalisme, la physique quantique établit que chaque champ est doté d'une particule ou d'une famille de particules médiatrices de ses effets, tels les champs électromagnétiques qui ont leurs photons.

On sait que 4 forces existent dans l'univers- elles font l'unanimité des savants- ; ce sont la gravitation, l'électromagnétisme et les interactions dites fortes et faibles : fortes dans la cohésion du noyau des atomes, faibles dans la radioactivité. Or, actuellement, des scénarios forts probables sont élaborés par les physiciens afin d'expliquer l'origine de ses forces, dont le magnétisme. Lors du Big-Bang , plus précisément dans les fractions de seconde qui le suivirent, les 4 forces fondamentales en question étaient confondues, leurs effets étaient semblables. Mais lorsque l'univers s'est refroidi, l'énergie nécessaire à leur union s'est dissipée et elles se sont en quelque sorte différenciées. L'électromagnétisme se distingue par ses capacités de perception à des distances macroscopiques tandis que la force faible n'exerce son action qu'au sein de l'atome.
En physique des hautes énergies, la masse et l'énergie se mesurent en une seule unité : l'électronvolt (eV). Tout le monde a bien en mémoire la formule d'Einstein E=mc² et la foudroyante désintégration de la matière en énergie provoquée par les 
bombes atomiques ou contrôlée dans les centrales atomiques. Or, parmi les derniers développements de ces recherches, figure l'hypothèse d'un champ de forces s'étendant à l'univers tout entier, dénommé " champ de Higgs " : ce serait par l'interaction plus ou moins importante avec ce champ universel que les particules acquerraient une masse.
Le champ de Higgs aurait ses " bosons " que personne n'a encore trouvés, comme les champs magnétiques ont leurs photons. Cette recherche des bosons mobilise actuellement de grands centres de recherches comme le CERN à Genève.

Venons-en maintenant au système solaire, soit, poursuivant le raisonnement ci- dessus, très longtemps après le Big-Bang puisqu'on situe à une date de 10 000 000 000 années la formation des étoiles, des galaxies, des atomes et des molécules. 
Tout d'abord le Soleil. Il émet un puissant " vent solaire " magnétique qui provient de sa couronne en expansion permanente, constituée de gaz à des millions de degrés à la source, entièrement ionisés : un plasma ". Ce vent est émis de façon radiale
autour du Soleil en rotation. Mais ce champ est faible en intensité par rapport à celui de notre Terre ( environ 100 000 fois plus faible ). Notre Terre : c'est bien un immense aimant sur lequel nous vivons et notre champ magnétique terrestre puissant fait office de bouclier devant le vent magnétique solaire qui est défléchi loin en amont, bien au delà de la stratosphère (20km). Il faut aller à plus de 10 rayons terrestres pour le rencontrer en direct. Cependant le bouclier terrestre n'est ni total, ni parfait, et c'est là un point fondamental. En effet, le vent solaire magnétique réagit avec le magnétisme terrestre et cela de façon variable ; on sait aussi que l'ionosphère ( notre très haute atmosphère) peut voir sa structure et ses lignes de force se modifier ce qui entraîne des conséquences en dessous. La question est maintenant de savoir si l'être humain
est sensible au magnétisme et à ses variations.

Le professeur Yves Rocard, décédé récemment, directeur du Laboratoire de physique de l'Ecole normale supérieure de Paris, membre aussi du Comité de l'énergie atomique, collaborateur de la mise au point de la stabilité du pont de Tancarville, a consacré pendant trente ans de sa vie une partie de ses activités à l'étude de la sensibilité de l'être
humain au magnétisme en relation avec les qualités des " sourciers ". On ne peut pas le qualifier de charlatan ou d'inculte scientifique. 
Il repère expérimentalement des sites récepteurs dans un certain nombres de zones du corps : à l'arcade sourcilière, à l'arrière du crâne, au creux des coudes et des genoux, vers les omoplates, sous les talons et de telle sorte que chaque individu réagit de façon particulière selon ce qu'il appelle sa " carte d'identité magnétique ". 
Le champ magnétique terrestre est, dans nos régions, de 0,47 gauss ( aux pôles : 0,75 ; à l'équateur :0,30). De toutes ses expériences, Y.Rocard conclut que l'homme est capable de détecter à l'aide d'une baguette ou d'un pendule ( qui sont là pour objectiver la détection du corps des anomalies asymétriques de magnétisme terrestre d'une valeur
inférieure à un millième de gauss sur une distance d'1 mètre. A la campagne, dans un environnement naturel, la détection peut être 10 fois plus sensible.
La sensibilité au magnétisme ne fait donc plus de doute, malgré les nombreuses controverses que n'ont pas manqué de susciter ces travaux - et ce, en dépit de la notoriété de l'auteur…
La question fondamentale est donc bien maintenant celle des récepteurs humains aux modulations complexes et fines du champ magnétique terrestre.
De nombreux chercheurs dans le monde ont décrit des réponses électriques de nerfs sous l'influence de champs magnétiques tant chez l'homme que chez les animaux.
Dans le cerveau, le fonctionnement d'un organe dit " pinéal " en relation avec la synthèse d'une hormone, la mélatonine, semble bien être sous la dépendance du magnétisme naturel ou artificiel. Des expériences sérieuses ont démontré la détection et la transmission de l'information magnétique dans le système nerveux central d'animaux divers (rongeurs, pigeons : on voit naître là une science récente, la " magnétobiologie ".
Enfin, le principe même de la sensibilité magnétique décrite par le Pr Rocard a été brillamment confirmé par la découverte de magnétite dans l'arcade sourcilière de l'homme, là où il l'avait expérimentalement détecté ( travail publié dans un périodique scientifique de renommée mondiale : Nature.)

Rien d'étonnant aujourd'hui dans l'hypothèse d'une sensibilité magnétique de l'homme aux gradients, aux fluctuations terrestres. Et si l'on relie celle- ci aux phénomènes décrits plus loin montrant les répercussions nombreuses de la position des planètes de notre système solaire sur les émissions du Soleil, alors il nous est possible de concevoir scientifiquement la réception chez l'homme de situations planétaires décrites par l'astrologie.
Remarquons que rien de tout cela n'est lié avec les phénomènes de gravitation.
On cherche toujours le " graviton " sans résultat. Un facteur à considérer, peut être, mais sans aucune commune mesure avec ceux du magnétisme.

Comme disent les détracteurs de la recherche scientifique en astrologie : la masse des tours bétonnées de la Défense a plus d'importance gravitationnelle que le " caillou " appelé Mars, ce qui est vrai (dixit le Pr J.C. Pecker). Mais on le voit ici,
un tel simplisme n'est plus de mise aujourd'hui.

Les planètes ont commencés par être de la matière diffuse, puis une grande masse s'est " accréter " : c'est le Soleil. La matière, diffuse à l'origine, en rotation et en collision, finit par s'agréger si la vitesse est suffisamment faible, ce qui arriva pour la formation de notre étoile. Il y a compétition entre ce qui chasse, proportionnel au carré, et ce qui va accrété, proportionnel au cube du rayon. Donc plus l'objet est gros, plus le cube l'emporte sur la surface. Le système planétaire se forme. La Terre est liée, par ses origines, au système solaire entier au sein duquel s'est formée. Mais il y a plus.En 1956, lors de l'opération franco- britannique de Suez, les liaisons radio du débarquement militaire ont été si perturbées qu'elles n'ont pratiquement servi à rien pendant deux jours. Autre phénomène plus récent : si les missions lunaires Apollo 16
et 17 avaient l'une été reculée et l'autre avancée, nul doute que les astronautes auraient été victimes d'accidents quasi mortels. Que se passe t-il ? Tout simplement notre Soleil expédie dans toutes les directions, et en particulier vers la Terre, des bouffées de particules ionisantes très dangereuses si elles sont reçues directement, perturbantes pour les ondes radio même à la surface du sol selon un rythme moyen de 11 années. 

Ce cycle de 11 ans a été décrit depuis longtemps et de nombreux astronomes ont découvert des relations entre les positions respectives des planètes sur leurs orbites autour du Soleil et son apparition, bien que le sujet ait aujourd'hui un peu mauvaise presse, on va le voir. Dans un passé récent, un chercheur français (M.treillis) et des américains (K.D. Wood et R.M. Wood) avaient bien établi les relations en question mais le sujet est abandonné en Occident du fait de l'énorme impact de la physique nucléaire et des avancées dans le domaine du fonctionnement interne de notre étoile (le modèle standard). Curieusement des chercheurs des pays dits de l'Est, restés un temps coupés de l'évolution de la science de l'Ouest et ne disposant pas de crédits comparables, en font toujours leur sujet d'études (Roumanie, Prague) : ce sont eux qui 
ont raison aujourd'hui car on s'aperçoit qu'il est nécessaire d'améliorer les prévisions des périodes d'activité du Soleil pour l'envoi de missions sidérales et les sorties des astronautes dans l'espace et surtout si, un jour, on tente des voyages de longues durée hors du bouclier magnétique protecteur de la Terre ( protecteur partiel d'ailleurs, on le sait, toujours
réduit vers les pôles magnétique, d'où les aurores boréales).
Le Soleil actif montre bien son état par l'apparition de taches sombres ( il y a aussi des taches claires, les facules) situées dans des endroits précis repérables à sa surface.
A ces taches correspondent des jets immenses de particules hautement énergétiques.
Dans l'hiver 1997- 1998, le Soleil sort de son minimum de 11 ans (mai 1996). Les 4 et 6 novembre 1997 : 2 bouffées d'activité montrent déjà une recrudescence et le maximum est prévu pour 1999. Ces bouffées d'activité comprennent des rayons X, ultraviolets, et surtout les protons dont les effets d'irradiation sont comparables à ceux des accidents nucléaires. Une chance pour les deux cosmonautes russes qui, justement , le 6 novembre 1997 effectuèrent une sortie dans l'espace pour améliorer la protection de la station MIR : lorsque arrivèrent des bouffées de protons, il avaient terminés leur travail
Et étaient retournés dans leur module protégé. D'ailleurs lorsque le Soleil entre dans la partie minimale de son cycle et que la Terre reçoit moins de particules venant de lui, la situation se complique du fait que Jupiter prend le relais. La Terre reçoit un bombardement identique venu de cette grosse planète.
Revenons maintenant au cycle de 11 ans de l'activité solaire : il n'est pas le seul. I.Prédéanu, astronome à Bucarest, a montré d'autres périodicités, elles aussi en rapport avec la position des planètes, en particulier avec les positions respectives autour du Soleil de Mars et Jupiter par rapport à celle de la Terre. L'astronome croit y voir la base d'une hypothèse de relation de causalité dont les conséquences sont fort nombreuses et montrent un cycle d'environ 2 années, appelé " oscillation quasi biennale = QBO ". Elle utilise là le terme de climatologues décrivant des courants présents dans la
haute atmosphère, détectés par des ballons et des satellites, et dont la circulation s'inverse tous les 2 ans sans qu'on en ait trouvé la cause. Pour I.Prédéanu, outre les courants stratosphériques, un nombre important de paramètres géocosmiques suit ces QBO dont elle fait le recensement suivant en rassemblant de très nombreuses recherches effectuées dans le monde :

- nombre relatif des taches solaires ;
- flux des neutrinos solaires ;
- activité de rayons solaires ;
- intensité d'émission de la couronne verte du Soleil et sa vitesse de rotation ;
- flux d'émission radio du Soleil ;
- flux d'émission de rayons ultraviolets du Soleil ; 
- vitesse du vent Solaire ;
- intensité des rayons cosmiques ;
- contenu en ozone de l'atmosphère terrestre ;
- densité atmosphérique dans les régions tropicales et subtropicales ;
- chutes de pluie en Afrique ;
- anomalies d'élévation de température atmosphérique ;
- composition des champs magnétiques ;
- paramètres de l'ionosphère ;
- activité sismique terrestre ;
- vitesse angulaire de la rotation de la Terre ;

Une analyse statistique lui permet de proposer l'hypothèse causale de l'influence de l'opposition Soleil- Mars avec un maximum lorsque Mars est proche de sa périhélie et Jupiter conjoint au Soleil vu de la Terre. Bien sûr, phénomènes synchrones ne signifient pas forcément relation déterministe, mais on doit convenir que la liste des phénomènes
décrits est impressionnante et l'hypothèse attrayante : elle mérite étude et considération.

Pour résumer, on peut dire que cycles courts aussi bien que cycles longs de l'activité solaire sont en définitive en relation avec les positions des planètes sur leurs orbites respectives, y compris, bien entendu, celles de notre planète Terre. Or tous les cycles sont maintenant connus pour leurs correspondances avec des évènements terrestres. On pénètre de plus en plus, grâce à la physique nucléaire, le fonctionnement interne de notre grosse étoile : il n'y a aucune contradiction à penser que ces mécanismes nucléaires sont modulés par des paramètres externes, la position des planètes, donc aussi le cortège de
conséquences terrestres : voilà l'élément fondamental dans le problème astrologique. En effet, il n'y a plus place pour aucun doute dans la science astronomique actuelle quant à la chaîne des liaisons : " influence de la position des planètes - activité solaire - évènements géocosmiques terrestres. ". 
Redévelopper à un haut niveau ce type de problèmes et de recherches astronomiques revient donc à réétudier les conséquences des positions des planètes du système solaire et rejoindre donc de plain- pied, qu'on le veuille ou non, l'astrologie. Il est intéressant de rappeler aussi que, parmi les outils astrologiques, il faut mettre en bonne place les influences dominantes des planètes aux " angles ", c'est à dire les lever, culmination et coucher. Quel peut être la nature de ces valorisations ? L'exemple du Soleil peut là encore nous être de quelque secours. Les spécialistes de radio émise en ondes courtes savent très bien qu'au lever et au coucher de notre étoile, s'il veulent une bonne transmission, ils doivent changer de fréquence et qu'à midi, la situation est, aussi, différente. Que se passe t -il donc ? L'ionosphère de notre Terre, une portion de la haute atmosphère, est ionisée : des molécules perdent ou gagnent des électrons et ne sont plus électriquement neutres ( au delà de 50km d'altitude) . Or la propagation des ondes rencontre cette couche ( en réalité il y en a plusieurs) et l'illumination par le Soleil joue le rôle primordial. Donc modification la plus importante au lever et au coucher de l'astre, et état optimal à son midi. Pour les autres planètes : le problème est entier, il convient de l'étudier, à l'avenir.

Terminons en considérant notre système solaire au sein de la galaxie. Ce que les astronomes dénomment " héliosphère " est la région de l'espace dans laquelle la densité d'énergie du vent solaire est plus grande que celle du milieu interstellaire ; elle comprend bien entendu l'ensemble de nos planètes et la limite en est " l' héliopause ". Les étoiles de notre galaxie sont en effet séparées par de nombreuses " années lumières ", cette unité qui prend en compte des distances considérables qui existent là : une année- lumière vaut environ 10 000 milliards de km à elle seule. Le système planétaire du Soleil apparaît comme un système relativement séparé, organisé, en un certain équilibre, très lentement évolutif à notre échelle humaine. Il est assurément totalement distinct d'autres systèmes stellaire de la galaxie. Il n'y a donc rien de surprenant à ce que notre astrologie humaine concerne ce " petit " système concentré autour de notre étoile, relativement isolé dans l'immensité galaxiale.

La moisson de ce tour d'horizon scientifique est cependant déjà assez grande , on en conviendra, pour être résumée de la façon suivante : 

- l'activité endogène du Soleil est modulée par l'ensemble du système solaire ( planètes proches et lointaines, y compris notre Terre) agissant en fonction de leurs positions respectives. Ce système solaire est séparé d'autres étoiles de la galaxie par des distances considérables ; la limite de " l'héliosphère " s'étendant jusqu'à une distance de notre étoile de l'ordre de 75 à 100 fois celle de la Terre au Soleil, nous sommes à coup sûr fort éloignés des autres étoiles de la galaxie dont nous séparent des immensités intersidérales ;

- cette activité solaire comprend l'émission de particules nombreuses, d'émissions radio, agissant sur de très nombreuses composantes géocosmiques terrestres ;- le magnétisme terrestre, formant bouclier contre les irradiations incompatibles avec la vie, loin d'être immuable et fixe, est sensible dans sa structure, ses lignes de force, à l'ensemble de l'environnement cosmique du système solaire ; - l'homme est sensible au géomagnétisme, à ses fluctuations et à de très nombreuses
modifications géocosmiques, dont les composantes restent largement à étudier.

On sait que l'acide désoxyribonucléique ou ADN du noyau des cellules - forme condensée d'une base, d'un sucre et d'un phosphate- constitue la clé de l'hérédité car il correspond au code d'instruction, le code génétique héréditaire, pour la synthèse des protéines et particulièrement des enzymes. L'essentiel est sa conformation en double hélice : 2 ossatures de sucre- phosphate tournant le long d'un axe comme une double  spirale d'un escalier et branchées sur l'ossature sucre- phosphate, 4 bases ( adénine=A, guanine = G, Cytosine = C et Thymine = T) reliées elles mêmes en purines (A+G) et
pyrimidines (T+C) se dirigeant vers l'intérieur, les unes vers les autres en se joignant  pour constituer les marches d'un escalier en colimaçon. C'est le modèle des célèbres prix Nobel, Watson et Crick. Il permet d'expliquer comment un chromosome, formé de ces ADN, peut se répliquer lors de la division cellulaire : l'hélice s'ouvre en deux, les
deux chaînes se déroulent l'une de l'autre comme une fermeture éclair et chaque chaîne permet la synhèse de sa partie complémentaire manquante en jouant le rôle de matrice pour associer les unités en bon ordre. Ceci pour la multiplication des cellules. 
Comment l'ADN est il capable de synthétiser la molécule de protéine spécifique ? Il dirige la mise en place dans un ordre donné des acides aminés- ces briques élémentaires communes à toutes les protéines- à l'intérieur d'une nouvelle molécule comprenant des centaines, voire des milliers d'unités. Vient alors la synthèse dans le noyau d'une nouvelle molécule : l'acide ribonucléique ou ARN, ne différant du précédent que par son sucre, le ribose, dont la seule originalité est de contenir un atome d'oxygène de plus.
Cet ARN joue le rôle de " messager " car il transporte le code de l'ADN hors du noyau de la cellule et entre dans la grande machinerie du cytoplasme cellulaire, se fixant généralement sur des organites spéciaux, les ribosomes, où ont lieu les synthèses protéiques attendues. Tous les acides aminés alors correctement alignés à la queue leu leu forment par exemple l'enzyme adéquate à un moment donné. C'est ainsi, rapidement résumé, que le gène chromosomique constitué d'ADN contrôle la synthèse de nombreux composés.
Bien sûr, la situation est en réalité beaucoup plus compliquée, par l'existence entre autres, d'interactions ente les gènes sous forme de gènes régulateurs ou répresseurs d'autres gènes. Plus encore, tout ne fonctionne pas partout en même temps… C'est heureux. Les " nucléosomes " viennent complexifier aussi les choses : la double hélice d'ADN se tord pour former une seconde sorte d'hélice, une superhélice, autour d'un centre fait d'une chaîne de protéines particulières, les histones, de sorte qu'il devient possible que des gènes soient actifs, libres, et d'autres, liés donc réprimés de temps en 
temps. En fait cette complexe machinerie est capable de régulations en boucles (feed- back) lorsqu'il y a une abondante quantité d'une substance formée, le système synthétiseur est ralenti et vice versa.
Mais il y a plus… Les portions de molécules d'ADN qui synthétisent des ARN et donc, en fin de course, des protéines, les " exons ", sont séparées par des sections " d'introns " inutilisables qui ne pourraient coder que du charabia, donc ne sont pas 
fonctionnels. C'est pourquoi il y a élimination de ces introns lors du passage ADN- ARN, ces derniers étant le siège d'un curieux phénomène appelé du joli qualificatif d' " épissage des introns " , lequel supprime les fragments inutiles, réalisant une sorte de maturation fonctionnelle des ARN. A la surprise de beaucoup de chercheurs, d'ailleurs encore
perplexes, on a découvert que l'ADN non codant ni exprimé peut représenter jusqu'à 90% de l'ADN total du noyau d'un cellule. On se demande naturellement pourquoi ces cellules maintiennent un tel poids mort. Résultat de sélections passées ? Rôle inconnu ?
Sorte de parasite ? On ne sait encore au juste…

Pourtant les progrès énormes de la biologie moléculaire dans le monde comprennent maintenant assez bien la génétique du développement des organismes selon des hiérarchisations complexes mais analysables dans l'expression, l'activité des gènes, expliquant l'ensemble du système de construction progressive d'un corps animal au cours de ce qu'on appelle son " ontogenèse ". On peut donc facilement admettre que l'acquisition de fonctions cérébrales et de processus mentaux est en rapport avec un niveau de complexité particulièrement élevé puisque l'on sait que le cerveau humain ne comprend
pas moins de 10 ^ 14 liaisons fonctionnelles entre les cellules nerveuses qui le constituent. Ce chiffre est plus considérable et, de plus, soumis à des modifications quantitatives au cours de la croissance pré- et postnatale . Qu'en est- il maintenant des relations de tout cet ensemble avec le magnétisme ? Des souris en gestation sou mises à un champ magnétique de 20 Khz entre le premier et le 19éme jour donnent naissance à des souriceaux tous porteurs d'anomalies semblables à celles que l'on obtient avec des  rayonnements ionisants (radioactivité) à la différence près que ces anomalies sont plus faibles et apparaissant plus tardivement dans le développement. De même des souris mâles placées pendant 4 heures dans un champ magnétique de basse fréquence montrent une spermatogenèse perturbée de façon significative au bout de 28 jours. Des auteurs de ce type d'expérience pensent qu'il s'agit bien d'une activation de gènes par les champs magnétiques reçus directement par l'ADN. Les champs électriques et magnétiques stimulent in vivo la transcription de l'ADN directement, ils peuvent ouvrir les " marches de l'escalier de la double hélice qui aboutit à une multiplication d'ADN, mais peuvent 
aussi briser les " rampes " c'est à dire les brins latéraux de l'hélice : il y a alors destruction. Un chercheur explique que, in vivo, l'électricité endogène des muscles striés au travail peut induire la synthèse de nouvelles protéines par action directe sur les ADN correspondants, réagissant aux impulsions électriques. 
Mais, dans ces exemples, il s'agit d'actions globales sur animaux vivants, d'où la difficulté d'interprétation. Des phénomènes similaires se produisent- ils in vitro dans des conditions contrôlées ? Oui, d'après des chercheurs qui montrent que dans une
culture de cellules soumise à un champ magnétique de 60 hz, la transcription d'ADN ( dit complémentaire) augmente notablement. D'autres effets son également observés en rapport avec les précédents : le processus d'entrée du calcium (pompe dite à calcium) sont activées par des champs électriques ou magnétiques, d'où des différences de synthèse
de l'ADN qui n'y est pas étranger.
Cependant les champs magnétiques n'ont pas toujours un effet facilitant et les résultats sont différents d'un auteur à l'autre, donc d'une situation expérimentale à l'autre. Ainsi dans certaines conditions, les champs magnétiques provoquent des brisures de brins d'ADN ( une ou les deux " rampes de l'escalier ") mais ces accidents peuvent être empêchés par
l'addition de capteurs de radicaux libres, ce qui prouve bien que ceux- ci peuvent jouer un rôle dans l'apparition des effets de champs. Même conclusion dans une expérience avec la drosophile ( la petite mouche si chère aux généticiens) ; en exposant des larves du 3è stade pendant 24 heures à un champ magnétique, on augmente le taux de recombinaisons somatiques assimilables à des erreurs de réplication de l'ADN ou à des mutations . Si on fournit en même temps de la vitamine E aux larves- c'est un antioxydant non spécifique efficace-, l'effet est annulé. C'est la preuve que l'action toxique des
champs magnétiques sur les gènes est en rapport avec la présence de radicaux libres.
En résumé, les champs magnétiques peuvent soit augmenter la synthèse de l'ADN (impact au " bon "endroit, d'où ouverture de l'hélice), soit le briser (impact aux " mauvais " endroits, ruptures). Des effets contraires peuvent, on le voit, n'être pas bien loin l'un de l'autre.

- Pourquoi l'ADN est- il si sensible aux champs magnétiques ? : la réponse est simple ; c'est un acide, il est chargé électriquement, positivement à un endroit, négativement à l'autre, formant ce qu'on appelle un " dipôle ". C'est une macromolécule organique électriquement chargée, comme d'ailleurs peuvent l'être bien d'autres macromolécules,
mais nantie d'un rôle fondamental dans la vie de l'organisme : elle seule a cette chargeclef de synthétiser des protéines conformément au programme génétique hérité. 
Rappelons- nous qu'une faible partie seulement de l'ADN des noyaux des cellules est fonctionnelle (les exons) et que le reste " non codant " (les introns)- jusqu'à 90%- n'est pas transcrit, ce qui reste encore bien mal expliqué aujourd'hui. Ne se pourrait- il pas que chez l'être vivant, ces pourcentages ne soient pas fixes mais soumis à des conditionnements géocosmiques qui échapperaient aux expériences in vitro des laboratoires ?
Une technique bien classique est utilisée dans tous les laboratoires de biologie moléculaire du monde depuis plusieurs dizaines années : l'électrophorèse. Celle ci a pour but de séparer, via un courant électrique, les différents ADN d'un extrait. Or  ces ADN ne sont jamais perturbés dans leurs structures ni brisés, heureusement ; ils sont simplement séparés par des vitesses de migration différentes dans un milieu aqueux adéquat. Bien sûr, la différence de potentiel aux bornes de l'appareil peut- être élevée, jusqu'à 2000 ou 3000 volts, mais au niveau de la gouttelette de solution d'ADN à analyser ne règnent que quelques millivolts. La tension " tire " les ADN de façon différentielle et les sépare en douceur. Très différente est l'action d'un champ magnétique : celui ci n'attire pas, il agite, il remue les dipôles. D'où des actions totalement différentes et impossibles à comparer.
Que sait-on donc aujourd'hui sur ce remue ménage provoqué par les champs magnétiques ? Les spécialistes affirment que les dipôles " résonnent " à une fréquence donnée issu d'un champ magnétique, ou encore à un multiple ou sous- multiple de cette fréquence. Chaque dipôle répond ainsi à telle ou telle fréquence ce qui va nous permettre des hypothèses.
Il peut exister - tout particulièrement dans le cerveau mais aussi à d'autres niveaux décisifs des équilibres neurophysiologiques, glandes etc. - des combinatoires de dipôles neuronaux dont les conséquences peuvent être d'une infinie variété. Il en est ainsi en informatique où une combinatoire de 128 bits ( ou ici dipôles élémentaires) conduit au nombre de 10 ^ 39 combinaisons. On peut avoir à faire ainsi à un système de type " analogique ", ce qui va nous fournir la matière pour construire des hypothèses globales où l'on retrouvera tout ce qui a été décrit précédemment sur les systèmes géocosmiques.
Ces dipôles d'ADN cérébraux, ou encore des cellules endocrines, peuvent être sensibles à certaines influences géomagnétiques très fines dans les fréquences pour lesquelles ils résonneront. Il s'ensuivra telle ou telle orientation fonctionnelle, modification ou retard dans tel ou tel ensemble neuronal dont on entrevoit la complexité et le retentissement sur les équilibres métaboliques et endocriniens. Ne peut- on pas voir là l'instauration d'une voie menant au niveau psychologique ?
Petites causes, grands effets ? Oui : le phénomène est maintenant bien reconnu après avoir été longtemps du simple domaine du bon sens… C'est celui que l'on qualifie aujourd'hui du vocable trop médiatique et tendancieux de CHAOS. Tendancieux parce qu'il fait croire à un désordre final total, ce qui est faux. Lorsque l'on " itère " (répète) de petites différences dans des calculs des milliers de fois( grâce aux ordinateurs, c'est facile), on peut obtenir des situations très éloignées l'une de l'autre. 
Complexité : oui ; indéterminisme : non. Ainsi une toute petite différence dans la réception d'un aspect très fin des actions géocosmiques : ce peut être des lignes de force du champ magnétique terrestre influencé un jour précis par la situation du Soleil, donc de la position des planètes, cette toute petite différence peut conduire à l'état adulte à un fonctionnement neuroendocrine, donc à un comportement et à une personnalité très divergents d'un individu à l'autre : plus ou moins agressif, plus ou moins aventureux, plus ou moins sociable, etc.
On peut finalement assimiler la situation de ce déterminisme à l'image d'un " code Barre " : Ce code sera celui des ADN du code génétique. La personnalité des individus et l'évolution de leurs vies peuvent, l'une et l'autre, s'y trouvées reliées.
( extrait de " Comment démontrer l'astrologie, expérimentations et approches théoriques ", de Suzel Fuzeau-Braesch.) éditions Albin Michel 1999.

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